La Médecine Chinoise Antique (MCA) est antérieure à la médecine traditionnelle chinoise. Elle date de plus de 3000 ans avant notre ère. On peut dire qu'elle est à la pierre angulaire de tout le système médical chinois.
S'intéresser aux idéogrammes archaïques permet de retrouver à travers leur explication étymologique, la pensée originelle qui sert de base à la médecine chinoise. Chercher à décrypter les pictogrammes archaïques chinois associés aux points cutanés, c'est s'atteler à percer leurs secrets, à l'image de Jean-François Champollion qui déchiffra les hiéroglyphes égyptiens.
La Médecine Chinoise Antique prend en compte l'individu dans son intégralité, à travers ce qu'on appelle les trois constituants essentiels et indissociables de l'home, à savoir le corps, l'âme et l'esprit. Dans cette approche de l'humain, il est aussi considéré à travers le cadre spatio-temporel de son existence avec d'une part la culture du lieu dans lequel il a évolué, et d'autre part son histoire. C'est donc l'individu tout entier qui est traité, dans ce qu'il est de plus complet, et non le symptôme.
La méthode consiste en un bilan énergétique qui est propre à cette approche, elle s'appuie sur la palpation de points cutanés dits "révélateurs". Ces derniers vont permettre au praticien d'identifier le niveau concerné par le déséquilibre et d'intervenir dans la régulation du point via le symbole vectorisé par le pictogramme archaïque originel.
Via l'identification des idéogrammes et systèmes énergétiques concernés par le déséquilibre, le praticien peut donner un sens aux messages donnés par le corps à travers les tensions ou pathologies.
Cette approche ancestrale a été réhabilitée par Jacques André Lavier, illustre acupuncteur, qui en a redécouvert les principes et par le Dr Alain Mestrallet, un de ses plus proches élèves.